Le président Jacques Chirac a estimé mercredi, lors de sa traditionnelle intervention télévisée du 14 juillet, à propos de l'affaire du RER D qu'il a qualifiée de "regrettable", que quand il y avait "manipulation", le" manipulateur devait être "sanctionnée, .Il y a vu aussi une "séquelle" d'un "mauvais climat" en France.Comme on lui demandait s'il "regrettait de s'être précipité" pour dénoncer une fausse agression antisémite, le chef de l'Etat a estimé qu'il s'agissait "d'une affaire regrettable, à tous égards", ajoutant : "Je ne regrette pas"."Nos compatriotes juifs, musulmans, ou d'autres même, tout simplement parfois des Français sont l'objet d'agressions au seul motif qu'ils n'appartiennent pas ou ne sont pas originaires de telles ou telles communauté. C'est inacceptable, c'est le contraire même de notre pacte social, de la morale à laquelle nous sommes attachés", a ajouté M. Chirac."Il faut vigilance et mobilisation", a lancé le président."Alors dans ces périodes, il peut y avoir toujours des situations de manipulation qui sont les séquelles de ce mauvais climat qui s'est développé. Quand il y a manipulation, il faut que le manipulateur soit sanctionné", a affirmé M. Chirac.